Une attaque au couteau a eu lieu ce mercredi matin aux alentours de 6h45 au sein de la gare du Nord à Paris.
Le bilan provisoire fait état de six personnes blessées à l’arme blanche, “dont une plus grave que les autres”, selon le ministre de l’Intérieur. Parmi les blessés en urgence relative se trouve un fonctionnaire de la police aux frontières qui est intervenu lors de l’attaque.
“Deux policiers tirent par trois fois et arrivent à neutraliser cet individu menaçant”, a affirmé le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.
L’un des policiers qui est intervenu et qui a fait feu rentrait chez lui après son service. Il était armé dans le cadre du dispositif “voyager protéger”.
Le mis en cause a quant à lui été hospitalisé après avoir fait l’objet de trois coups de feu des forces de l’ordre. Gérald Darmanin précisait ce matin qu’il était “entre la vie et la mort”.
Poinçon, petit couteau… difficile de dire à l’heure actuelle la nature exacte de l’arme blanche utilisée par l’assaillant. Les circonstances et les motivations de l’individu demeurent également floues.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris et a été confiée à la brigade criminelle du chef de tentative d’assassinat. Le parquet national anti-terroriste est attentif à la situation mais n’est pas saisi pour le moment.
L’agresseur est un Libyen âgé d’une vingtaine d’années, identifié grâce à l’analyse de ses empreintes digitales.
Connu des services de police, surtout pour nombreuses atteintes aux biens, il vit en France depuis trois ans.
Il était aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), datant de l’été dernier et qui n’a pas été exécutée depuis.
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