Le premier ministre britannique n’a pas hésité, hier, devant le ridicule et la honte. Il n’a pas vacillé quand il a assuré que la Grande Bretagne, toute entière, était choquée du bain de sang à Gaza. Mais le problème c’est qu’il ne parlait pas des dizaines de milliers de victimes civiles palestinienne de la haine sioniste, mais, plutôt, de trois « supposés » bénévoles britanniques, d’une certaine agence humanitaire, qui ont été canardés, soi-disant, par erreur, par Tsahal. Et, d’ailleurs, la réaction de Sunak ne manque pas de soulever des questionnements par rapports à ces trois victimes britanniques, qui, en plus d’être bénévoles dans une organisation humanitaire, n’en sont pas moins, d’anciens officiers de l’armée britannique (Sic).
Et Sunak n’a pas bougé face aux dizaines de milliers de victimes dont la majorité sont des femmes, de enfants et des vieillards, massacrés sans aucune vergogne par ses amis israéliens, et il n’en a été nullement choqué. Et ce qui l’a choqué ce sont ses trois concitoyens morts, probablement en mission commandée.
Et Sunak aurait dû parler en son propre nom, et non pas en celui des britanniques, qui n’ont pas manqué, eux, d’exprimer leur mécontentement, depuis le début des massacres des civils palestiniens. Et le problème, c’est que Sunak ne peut pas dire que ses concitoyens n’étaient pas choqués depuis six mois, des atrocités commises par ses amis sionistes, puisqu’il a défrayé la chronique en réprimant et en sanctionnant tous ceux qui ont investi les artères des villes britanniques pour dénoncer ce génocide.
Donc, en prétendant qu’il était, tout comme toute la Grande Bretagne, choqué à la suite du décès de ses « agents » à Gaza, Sunak résume, en effet, à lui tout seul, l’hypocrisie et la haine occidentales à l’égard de la population palestinienne.
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