Politique

Imed Ben Halima: Qui pourrait être derrière la mort “suspecte” de BCE ?

Imed Ben Halima: Qui pourrait être derrière la mort “suspecte” de BCE ?

Dans une vidéo publiée sur sa page officielle, l’avocat et activiste politique Imed Ben Halima a commenté l’ouverture d’une enquête sur la “mort suspecte” de l’ancien président de la République Béji Caied Essebssi sur ordre de la ministre de la Justice Leila Jaffel.

Ben Halima s’est interrogée sur la date de l’annonce de cette nouvelle qui coïncide avec la divulgation du contenu de la loi de finances 2022 et sa publication dans le JORT soulignant que cette décision ne va pas régler les problèmes socio-économiques des Tunisiens.

Ben Halima a annoncé que le fait d’évoquer des informations sur la “mort suspecte” de BCE contredit les rapports médicaux élaborés par des professionnels. Et d’ajouter, qu’il n’ y a pas eu d’autopsie.

Rappelant que l’ancien président a rendu l’âme à l’âge de 93 ans, l’intervenant a déclaré que les poursuites judiciaires devront être accompagnées d’un ensemble de mesures permettant d’améliorer la situation des Tunisiens.

L’activiste a aussi mis en garde contre la manipulation de l’Etat par la vente de l’illusion et des rêves au peuple.

Je ne pardonnerai jamais Béji Caied Essebssi, nous l’avons soutenu en 2014 espérant que la situation pourrait s’améliorer. Quelques années après, le défunt a cédé le pays aux islamistes et à l’ancien Chef du gouvernement Youssef Chahed et s’est occupé de ses problèmes familiaux” a t-il dit.

Qui pourrait profiter réellement de la mort de BCE: Soit Youssef Chahed ou les islamistes” a t-il ajouté faisant allusion au Mouvement Ennahdha.

Imed Ben Halima est revenu sur la situation de ces deux parties après la mise en place des mesures du 25 juillet révélant que 17 affaires juridiques ont été déposées à l’encontre de Chahed auprès du pôle économique et financier. Il a aussi précisé que ce dernier a quitté le pays avec ses alliés malgré l’émission de certaines décisions relatives à l’assignation à résidence.

L’avocat a, par ailleurs, appelé à ouvrir les grands dossiers de corruption pouvant porter atteinte à la sécurité nationale et financière du pays telles que les affaires de Bechir Akremi et Taieb Rached, le dossier de l’appareil secret d’Ennahdha, de Baghdadi Mahmoudi, des assassinats politiques et de l’envoi des jeunes au jihad.

 

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