Economie

La Banque mondiale souligne l’urgence de mieux gérer la migration

La Banque mondiale souligne l’urgence de mieux gérer la migration

Partout dans le monde, les populations vieillissent à un rythme sans précédent, si bien que beaucoup de pays s’appuient de plus en plus sur la migration pour réaliser leur potentiel de croissance à long terme, constate un nouveau rapport de la Banque mondiale, souligne la Banque Mondiale (BM).

Le Rapport sur le développement dans le monde 2023 : Migrants, réfugiés et sociétés, paru aujourd’hui mercredi 26 avril 2023 considère cette tendance comme une occasion unique de faire en sorte que la migration bénéficie davantage aux économies et aux individus concernés.

 « La migration peut être un puissant moteur de prospérité et de développement », affirme le directeur général senior de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg. « Lorsqu’elle est gérée correctement, elle profite à tous — dans les sociétés d’origine et de destination. »

Au-delà du changement démographique, le rapport de la BM estime que les facteurs qui poussent à émigrer évoluent également, rendant les mouvements transfrontaliers plus diversifiés et plus complexes ainsi le nombre de réfugiés a quasiment triplé au cours de la dernière décennie tandis que le changement climatique menace de provoquer plus de migrations et Jusqu’à présent, la plupart des mouvements attribuables au climat se sont produits à l’intérieur des pays, mais environ 40% de la population mondiale — soit 3,5 milliards de personnes — vivent dans des endroits fortement exposés aux incidences climatiques.

Le rapport souligne l’urgence de mieux gérer la migration. L’objectif des responsables politiques devrait être de renforcer l’adéquation entre les compétences des migrants et la demande dans les sociétés de destination, tout en protégeant les réfugiés et en réduisant la nécessité de migrations de détresse. Le rapport met à leur disposition un cadre qui montre comment faire pour y parvenir.

« Ce Rapport sur le développement dans le monde propose un cadre simple mais robuste pour aider à élaborer des politiques de migration et d’asile », explique Indermit Gill, vice-président senior chargé de l’économie du développement et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale. « Il indique quand de telles politiques peuvent être élaborées de façon unilatérale par les pays de destination, quand il convient le mieux qu’elles soient mises au point de façon plurilatérale par des pays de destination, de transit et d’origine, et quand elles doivent être considérées comme une responsabilité multilatérale. »

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