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La dernière saillie d’Abdelkefi soulagera – un peu – Saied, pas Chebbi

La dernière saillie d’Abdelkefi soulagera – un peu – Saied, pas Chebbi

En général quand le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, parle de l’économie du pays ce n’est pas pour en dire du bien. Normal pour un politicien me direz-vous : Dire du mal de tout et de tout le monde pour être vu comme le seul sauveur de la patrie. Mais la musique a changé – enfin un peu – du côté de l’ancien ministre du Développement…

Certes il maintient toujours que la Tunisie file droit vers le scénario libanais mais la nouveauté c’est qu’il est possible de transformer le pays en seulement trois ans. Il a ajouté, ce mercredi 27 avril sur une radio privée, que les pépins financiers de la Tunisie ne sont pas nouveaux mais que depuis 2017 les choses se gâtent sérieusement. Selon lui la violence du discours politique et l’agitation provoquée par le combat contre la spéculation et le monopole mettent de l’huile sur le feu…

Abdelkefi est formel : le président de la République, Kais Saied, est sur la mauvaise voie et n’atteindra pas ses objectifs en termes de réformes. D’après lui le résultat de tout ce tintamarre c’est une paralysie du secteur privé et de l’investissement et une scission des citoyens tunisiens, entre «corrompus et vertueux, traîtres et patriotes...».

«La machine économique est bloquée. Nous vivons une crise économique et politique sans précédent. Les sociétés se délocalisent vers le Maroc et les compétences tunisiennes partent. Et le pouvoir en place n’a comme programme que de diviser les Tunisiens et humilier les partis politiques», a dit le président d’Afek Tounes…

Au sujet du projet d’Ahmed Néjib Chebbi, le Front de salut national, il a asséné que sa formation ne fera jamais partie de cette alliance avec les islamistes responsables de la crise…

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