Dans un communiqué publié hier sur sa page officielle, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a dénoncé le fait de trancher très rapidement certaines affaires juridiques telles que celles de l’ancien président de la République Moncef Marzouki, l’avocate Bochra Belhaj Hamida, l’ancienne président de l’ATFD et l’activiste Mariem Bribri alors que d’autres affaires en lien avec les assassinats politiques et les agressions faites par les sécuritaires (Abdessalem Zayen, Omar Abidi et d’autres…) son encore en cours.
La LTDH s’est dite préoccupée par l’emploi du pouvoir judiciaire dans les tiraillements politiques. Elle a, de ce fait, appelé à mettre le pouvoir judiciaire à l’écart des tiraillements politiques et des conflits partisans refusant la comparution des civils devant les tribunaux militaires.
Elle a aussi appelé à garantir le droit à un procès équitable pour tous les citoyens.
” Les réformes tardives du pouvoir judiciaire perturberont davantage l’ouverture des grands dossiers de corruption dont celui des assassinats politiques, du terrorisme et de l’envoi des jeunes au jihad” lit-on dans le même communiqué.
Et d’ajoute que cela perturbera également la lutte contre l’impunité et l’activation des décisions de la Cour des comptes.
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