L’Algérie n’a pas l’intention de se reposer sur les lauriers de la production de blé, laquelle donne des résultats sans précédent, même en plein désert. Le 6 juin dernier on vous parlait d’un gros investissement italien d’un milliard de dollars euros dans les céréales. Les deux partenaires passent à la vitesse supérieure avec un méga projet agricole qui à terme assurera la sécurité alimentaire de l’Algérie, menacée dans la région par les effets du réchauffement climatique, notamment la sécheresse…
Entre Alger et Rome il y avait le gros business des hydrocarbures, désormais il y a le secteur agricole. La Directrice générale de l’investissement et du foncier agricoles au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Souad Assaous, a fait savoir que ce programme démarrera officiellement début octobre prochain, en même temps que l’ouverture de la saison des semailles. On parle d’un énorme chantier capable de doper la production agricole nationale, surtout les filières du blé, des légumineuses et des oléagineux.
La superficie mobilisée, 36 000 hectares, en dit long sur les ambitions des deux partenaires. Le projet se décline en plusieurs phases, avec des indicateurs précis à chaque étape. La première phase prévoit l’aménagement de 3000 hectares dévolus au blé. Puis viendra la mobilisation de 10 000 hectares dédiés à la production de légumineuses et aux cultures oléagineuses. Donc des réalisations significatives dès la première année de la coopération.
A noter que ce programme s’étale jusqu’en 2028, avec une hausse annuelle de 6 000 hectares entre 2025 et 2027. Le but est de mobiliser plus de 35 000 hectares d’ici 2028 pour faire monter sensiblement la production agricole algérienne et satisfaire les besoins croissants du marché local. Par ailleurs le ministère a recensé 174 fermes modèles sur tout le territoire national, des espaces qui se mueront en unités de production spécialisées dans diverses cultures.
L’Algérie chemine vers la modernisation de son agriculture, sous le sceau de techniques innovantes et durables. La dynamisation de l’économie rurale à travers la création d’emplois et l’augmentation des ressources des agriculteurs font partie des objectifs majeurs fixés par les autorités, tout en faisant la promotion d’activités respectueuses de l’environnement…
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