Economie

L’anti-américanisme monte en France : Quelles marques les plus boycottés ?

L’anti-américanisme monte en France : Quelles marques les plus boycottés ?

Dans une période marquée par des tensions politiques internationales et une certaine défiance envers les politiques de l’administration Trump, un nombre croissant de Français expriment leur volonté de se détacher des produits emblématiques des États-Unis.

Selon une récente étude de l’IFOP pour le site NYC.fr, cette tendance se manifeste particulièrement contre des géants tels que Coca-Cola, McDonald’s, et Tesla, des symboles forts de l’Amérique qui trouvent désormais des concurrents dans les alternatives locales ou européennes.

Boycott en chiffres : une réponse à la politique américaine

La désaffection pour les marques américaines ne cesse de grandir, avec 62% des Français interrogés se disant prêts à boycotter ces produits.

Cette attitude est particulièrement prononcée chez les électeurs de gauche et les seniors, où 72% et 81% des personnes interrogées respectivement soutiennent cette mesure.

Ce sentiment est également partagé par ceux avec des revenus plus élevés, qui sont plus susceptibles d’opter pour le boycott.

Les entreprises les plus touchées par cette vague de désaffection sont celles qui incarnent le plus fortement l’image américaine. Coca-Cola et McDonald’s sont en tête, avec respectivement 48% et 44% des participants à l’étude exprimant un boycott actif. Tesla, également associée à la figure controversée d’Elon Musk, figure aussi parmi les entreprises les plus ciblées.

Alors que les marques de fast-food, de boissons, et certaines marques automobiles figurent parmi les plus menacées, les technologies comme les réseaux sociaux et les logiciels semblent moins affectés.

La dépendance à ces services et l’absence d’alternatives comparables expliquent cette moindre inclinaison au boycott dans ces domaines.

Conséquences et implications locales

Boycotter des entreprises telles que McDonald’s pourrait avoir des répercussions directes sur l’emploi local, notamment dans l’agriculture et chez les employés de ces entreprises en France. La complexité de la situation révèle que les motivations derrière le boycott sont à la fois progressistes et patriotiques, les participants mettant également en avant le soutien à l’économie et à l’emploi nationaux.

Une tendance durable ?

L’étude suggère que cette tendance au boycott pourrait s’inscrire dans la durée, influençant durablement les habitudes de consommation en France et posant un défi significatif pour les marques américaines sur le marché français.

Cette étude, menée en ligne du 14 au 17 mars 2025, interroge l’échantillon national représentatif de 1000 personnes, offrant un aperçu significatif de la perception actuelle des produits américains en France.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut