Le président de l’Association Tunisienne des Parents et des Elèves Ridha Zahrouni a déclaré à Tunisie numérique que la violence contre le cadre éducatif ne peut être que condamnée.
Il a cependant estimé que faire la grève et « tenir les élèves en otage » ne va sûrement pas régler le problème, d’autant plus que les syndicats sectoriels ont agit contre les instructions de la centrale syndicale.
L’agression qui a eu lieu au lycée d’Ezzahra était un acte isolé a affirmé Zahrouni, dénonçant ce qu’il a qualifié de sanction collective contre tous les élèves du pays.
Concernant la loi incriminant la violence contre les enseignants que les syndicats revendiquent, notre interlocuteur a estimé qu’il serait absurde de croire que les élèves ayant l’intention d’agresser leurs professeurs consulteront les lois régissant la matière avant de passer à l’acte, même si de tel textes existaient.
Il faut revenir à la source du problème, soit la réforme du système éducatif, d’après Ridha Zahrouni qui pense que le durcissement des sanctions ne sera pas forcément la meilleure solution pour arriver à des résultats concluants.
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