Dans une annonce récente, le Comité International Olympique (CIO) a pris la décision de suspendre le comité national olympique (CNO) russe “avec effet immédiat.”
Cette mesure intervient en réponse à l’extension de l’autorité du CNO russe sur quatre organisations situées dans les régions ukrainiennes occupées. La suspension entraîne automatiquement la privation de financements olympiques pour le CNO russe, mais n’affecte pas encore la participation potentielle d’athlètes russes sous bannière neutre aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris.
Le comité olympique russe a réagi en dénonçant le caractère “politique” de cette sanction. Le CIO justifie sa décision en qualifiant les actions du CNO russe de “violation” de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en violation de la Charte olympique.
En octobre, le CNO russe a intégré unilatéralement les organisations sportives régionales de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijia, situées dans l’est de l’Ukraine sous occupation russe, parmi ses membres. Le CIO avait déjà pris des mesures de sanction depuis la fin de février 2022 en réaction à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.
Ces sanctions incluaient le bannissement des compétitions internationales en Russie et l’interdiction de tout symbole officiel russe.
La position du CIO concernant la participation des sportifs russes et biélorusses à des compétitions internationales a varié au fil du temps. Initialement recommandé leur exclusion, le CIO a ensuite permis leur réintégration en tant qu’athlètes neutres dans des compétitions individuelles, à condition qu’ils n’aient pas “activement soutenu la guerre en Ukraine”.
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