Le ministère de l’Education a évalué le premier trimestre de l’année scolaire en cours, déroulé dans un contexte sanitaire difficile. Selon le ministre de l’Éducation Fethi Sellaouti, les résultats de cette évaluation ont été ensuite présentés à son partenaire syndical lors des séances tenues le 5 et 6 janvier 2021 pour en discuter et échanger des points de vue.
Sellaouti a précisé que cette évaluation montrait que le système d’enseignement par groupes, adopté depuis la rentrée scolaire avait un impact négatif sur le niveau pédagogique, car il était impossible de terminer le programme scolaire du premier trimestre dans de nombreux établissements éducatifs, malgré l’allègement de son contenu.
Ajoutant qu’il comptait sur les compétences du cadre pédagogique et de tous les participants dans ce secteur pour mener à bien ce programme.
Corona et l’impact de l’interruption de l’enseignement pendant 7 mois
En réponse à une question liée à l’impact de l’interruption de 7 mois de cours en raison du confinement, il a indiqué qu’à cause de la suspension des études pendant le troisième trimestre de l’année scolaire précédente, les élèves de la première année primaire n’ont pas appris 8 lettres de l’alphabet arabe, obligeant les enseignants de la deuxième année à assurer leur apprentissage pendant le premier trimestre de l’année scolaire en cours.
Il a estimé que l’enseignement du contenu scientifique trimestriel en un mois seulement est très difficile, ce qui a empêché l’achèvement des programmes à 100%, espérant de mener à bien les cours du deuxième et du troisième trimestre.
Il a souligné que le partenaire social du ministère, représenté par l’Union Générale Tunisienne des Travailleurs et ses syndicats affiliés au secteur de l’éducation, avait présenté son point de vue sur l’évaluation qui lui avait été présentée lors des deux sessions précédentes.
L’organisation a exigé la tenue de nouvelles réunions pour examiner les différents scénarios possibles pour faire face à l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays, dont le scénario de la suspension de l’enseignement.
Dans ce cas de figure, il est nécessaire de trouver des solutions pour éviter la pénurie en termes de formation et de niveau d’instruction des élèves ainsi que d’approuver des moyens alternatifs pour poursuivre le processus éducatif, y compris la chaine télévisée éducative.
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