Prétextant l’attaque « le déluge d’Al Aqsa » Israël et ses amis ont sauté sur l’occasion qui se présentait à eux, pour mettre à exécution un ancien plan diabolique, pour expulser les palestiniens de toute la terre de Palestine et d’en faire un Etat entièrement israélien. Le plan est hardi et risqué, car il implique, forcément des « désagréments » des côtés égyptien et jordanien. D’où le pression à laquelle on assiste en ce moment, la sauvagerie avec laquelle Tsahal extermine les civils femmes et enfants, et on comprend mieux tous les risques pris par l’occident pour soutenir de façon inconditionnelle cette guerre.
En effet, et à part le fait que l’Etat sioniste veut dégager toutes les terres de Palestine pour son propre compte, il a, toujours eu la hantise de se trouver entre deux fronts à l’est et à l’ouest. C’est-à-dire, en cas d’attaque simultanée à partir de Cisjordanie et de Gaza. Israël sait qu’une telle situation pourrait lui être catastrophique, puisque le nord de l’entité sera isolé du centre et du sud, et l’armée aura à travailler de façon divisée et amoindrie. D’ailleurs cette hantise a été confirmée lors de la première journée du déluge d’Al Aqsa, quand les combattants du Hamas sont arrivés à, à peine, 10 km des frontières de Cisjordanie.
Donc, l’urgence, maintenant, pour l’Entité sioniste, mais aussi, pour ses amis et soutiens, c’est de vider Gaza et la Cisjordanie des palestiniens, de les refouler, d’un côté vers le Sinaï égyptien, et de l’autre vers la Jordanie, et de créer une zone de sécurité entre les palestiniens et les colonies voisine, maintenant de Gaza et de Cisjordanie.
Et pour calmer la colère du Caire, le plan prévoit d’offrir à l’Egypte en contrepartie d’une zone du Sinaï, son équivalent dans le désert du Néguev, qui assurerait un couloir de passage terrestre entre l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, et tous les pays du golfe. Ces derniers y trouveront, d’ailleurs, leur compte, puisqu’ils auront un nouveau couloir de passage pour l’exportation des produits pétroliers vers l’Europe.
Donc, vue la taille des enjeux, et vue la délicatesse de l’entreprise face à au Caire et Amman, Israël va aller jusqu’au bout dans sa guerre d’extermination, jusqu’à un stade où il deviendrait criminel pour les égyptiens et les jordaniens de laisser trucider leurs frères avec leur refus d’échanger une parcelle de terre !
Diabolique…
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