Economie

Le travail à la demande en ligne représente entre 4,4 % et 12,5 % de la main-d’œuvre mondiale (Rapport)

Le travail à la demande en ligne représente entre 4,4 % et 12,5 % de la main-d’œuvre mondiale (Rapport)

Le travail à la demande en ligne constitue désormais une part croissante et non négligeable du marché du travail, représentant entre 4,4% et 12,5% de la main-d’œuvre mondiale. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM), intitulé « Travailler sans frontières : promesses et périls du travail à la demande en ligne ».

Dans ce contexte, l’institution de Bretton Woods a organisé hier jeudi 7 septembre 2023 un évènement en ligne pour le lancement de ce nouveau rapport afin de discuter ce phénomène en pleine croissance. 

L’évènement a permis de découvrir comment les pays peuvent tirer des plateformes en ligne pour offrir des opportunités de travail et des revenus aux jeunes, aux femmes et à d’autres groupes défavorisés, et comment relever les défis liés à la sécurité et à la protection des travailleurs en ligne.

Le rapport comporte plusieurs  messages clés qui sont notamment relatifs au un rôle essentiel que jouent les plateformes locales de travail à la demande mais qui est moins connu dans le paysage local. Ceci nécessite la levée des obstacles à l’entrée et l’adoption d’un modèle économique viable.

D’après la BM, le travail à la demande en ligne peut favoriser l’inclusion du côté de l’offre en offrant des possibilités de travail aux jeunes, aux femmes, aux travailleurs relativement peu qualifiés ou aux personnes vivant dans des zones où les emplois locaux sont insuffisants, tout en élargissant le vivier de talents pour les MPME du côté de la demande.

En outre et bien qu’il s’agisse d’une forme de travail relativement nouvelle, le travail à la demande ressemble à de nombreuses formes de travail qui existent depuis longtemps dans les pays en développement et donc, pour ces pays, il doit être examiné dans le cadre d’un marché du travail global caractérisé par des niveaux élevés d’informalité et de faibles niveaux de protection sociale.

Egalement, les gouvernements peuvent se servir des promesses de l’économie du travail à la demande pour renforcer les compétences numériques, augmenter les possibilités de revenus et collaborer avec les plateformes pour étendre la couverture de la protection sociale des travailleurs informels grâce à des programmes ciblés soigneusement conçus et à un meilleur accès à l’infrastructure numérique et aux options de paiement.

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