Le 5 octobre prochain la Bnaque Mondiale (BM) organise un débat autour du thème « Equilibre : emplois et salaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Au niveau de son argumentaire, la BM souligne que l’augmentation mondiale des taux d’intérêt, la diminution de la valeur des devises et les pressions inflationnistes qui en découlent ont des répercussions significatives sur les moyens de subsistance des populations de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
La région est encore en train de se rétablir de l’impact de la crise du COVID-19 et cherche à gérer la plus grande volatilité de ses termes d’échange due à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon l’organisation de Bretton Woods ajoutant que la croissance économique moyenne de la région devrait ralentir cette année par rapport à l’année précédente.
On pose, à cet effet, plusieurs questions dont : quelles sont les raisons de ce scénario ? Et comment les enjeux du marché du travail, ainsi que leurs conséquences sur le nombre d’emplois et les salaires réels, sont-ils liés à cette situation ?
Notons que dans un récent rapport intitulé « Informality and Inclusive Growth in the Middle East and North Africa », des experts du Groupe de la Banque mondiale (BM) se sont concentrés sur la question de l’emploi informel en Égypte, au Maroc et en Tunisie où il atteint respectivement 62,5%, 77,3% et 43,9%, des niveaux supérieurs à ceux de la plupart des autres pays de la région MENA. Les trois procurent une bonne vue d’ensemble de la situation de la région.
Le rapport apporte la preuve que l’informalité n’est pas inévitable sachant qu’elle dépend de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment la manière dont sont conçus les systèmes de protection sociale, la charge que représentent les dispositions juridiques et la fiscalité et l’application des lois et des règlements.
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