Selon un rapport conjoint récent du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), la guerre continue à Gaza a des conséquences dévastatrices, avec au moins 5% de la population du secteur tuée ou blessée.
Un bilan humain catastrophique
Le conflit en cours dans la bande de Gaza a eu un impact direct et profond sur la population civile. D’après le rapport des Nations Unies, environ 5% des habitants de Gaza ont été soit tués, soit blessés depuis le début des hostilités. Cette statistique illustre non seulement la gravité de la situation sur le terrain mais aussi l’urgence d’une intervention humanitaire.
Effondrement économique et social
Le rapport souligne également une détérioration alarmante des conditions économiques et sociales à Gaza. Si la guerre se prolonge jusqu’à neuf mois, le taux de pauvreté pourrait grimper de 39% à 61%.
La situation de l’emploi n’est guère meilleure, avec un taux de chômage qui a atteint environ 46% dans les territoires palestiniens occupés après six mois de conflit.
Ce chiffre pourrait encore augmenter pour atteindre presque 48% si le conflit continue.
Un recul de près de deux décennies
L’impact de la guerre sur le développement humain est tout aussi dramatique, avec un recul de 17 ans en seulement six mois de conflit.
Cela montre que les répercussions vont bien au-delà de l’immédiateté des combats, affectant les générations futures.
Appel à l’action
Le rapport des Nations Unies ne se contente pas de dresser un bilan, il appelle également à un cessez-le-feu immédiat pour permettre une réponse à la crise humanitaire et commencer la reconstruction de l’économie et de l’infrastructure palestiniennes.
Sans cela, les effets à long terme sur la population palestinienne pourraient être irréversibles.
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