S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Mehdi Jelassi a expliqué que la manifestation qui a été organisée ce matin devant le siège du syndicat intervient afin de réclamer la libération du journaliste, Khalifa Guesmi mais aussi de tirer la sonnette d’alarme en vue de faire cesser ce genre d’agissements pouvant représenter un risque pour la liberté de la presse.
Le président du syndicat a assuré que le SNJT continuera de lutter sans relâche contre ces pratiques répressives.
Mehdi Jelassi n’a pas écarté dans la meme ligne d’idées la possibilité de recourir à une grève générale dans le but de défendre les droits des journalistes et garantir la liberté et l’indépendance des médias.
Concernant le décret-loi n°14 relatif à la lutte contre la spéculation illégale interdisant les médias et les journalistes de publier des informations ou de fausses données en vue de décourager le consommateur ou de perturber l’approvisionnement du marché et d’augmenter les prix de manière injustifiée, Jelassi a qualifié cette loi de fasciste.
Il a indiqué que l’émission d’une telle loi révèle que l’Etat s’est trouvé incapable de lutter contre la spéculation.
“C’est aberrant d’émettre une telle loi. Au lieu de défendre les intérêts des citoyens, l’Etat s’attaque aux journalistes, a t-il ajouté.
Cela témoigne de l’irresponsabilité politique de l’Etat, selon ses dires.
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