Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a déclaré que l’Union européenne doit cesser de soutenir les organisations non gouvernementales qui coopèrent avec des réseaux de passeurs et facilitent les opérations de migration irrégulière, en échange de l’affectation des fonds alloués à ces organisations vers l’Afrique du Nord, pour aider les pays à faire face à ce phénomène.
Il a ajouté à l’issue de sa rencontre, aujourd’hui lundi 29 avril 2024, avec le président de la République, Kais Saied, que le deuxième changement qui doit survenir à Bruxelles est la nécessité d’abandonner les diktats des pays d’Afrique du Nord et de rétablir les relations entre eux et l’Union européenne dans le cadre du respect mutuel.
Il a souligné que “lorsque l’Europe se défend contre l’immigration illégale, elle doit soutenir les autorités des pays d’Afrique du Nord pour faire respecter la loi, et la Tunisie a un rôle particulier dans cette question”, appelant l’Union européenne à ne pas s’immiscer dans la politique intérieure de la Tunisie et à ne pas exercer de pression qui conduit à l’instabilité Dans lequel.
Il a déclaré : « Dans une politique de coopération entre pairs, nous devons aider la Tunisie dans sa lutte contre l’immigration et soutenir son développement économique ».
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce a ajouté qu’il faut respecter la politique intérieure de la Tunisie et ne pas faire pression sur elle, mais plutôt l’aider à lutter contre l’immigration et à développer son économie.
Il a souligné la nécessité de développer des programmes pour le continent africain, déclarant : « Si nous laissons l’Afrique tranquille, nous serons confrontés dans les années à venir à des phénomènes humains qui ne peuvent être traités ou résolus ».
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