Après seize ans d’adhésion à l’Union européenne, la Bulgarie et la Roumanie ont franchi une étape significative en intégrant partiellement l’espace Schengen. Dès le 31 mars, les contrôles aux frontières maritimes et aériennes seront levés pour ces deux pays. Cette décision, prise à l’unanimité par les 27 États membres de l’UE, marque un tournant majeur dans leur intégration européenne.
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué cette avancée, affirmant que cette intégration renforcerait l’Union et assurerait une meilleure sécurité pour ses citoyens. La zone Schengen, créée en 1985, facilite la libre circulation des personnes et des biens parmi ses membres, incluant la majorité des pays de l’UE et quatre pays associés.
Malgré leur entrée dans l’UE en 2007, la Bulgarie et la Roumanie avaient précédemment été refusées d’accès à l’espace Schengen en raison de préoccupations, notamment celles de l’Autriche. Cette dernière, confrontée à une importante immigration clandestine, avait initialement opposé son veto à leur adhésion, exigeant un renforcement des frontières extérieures de l’UE. L’Autriche a récemment proposé le concept de « Air Schengen », conduisant à un accord avec la Roumanie fin décembre.
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