La capitale de l’Italie, Rome, a abrité le 24 juillet 2023 une rencontre internationale de la plus haute importance pour l’humanité : le 4ème Sommet sur la sécurité alimentaire et les soins de santé durables. Comme lors des précédentes éditions cet événement organisé par l’ECAM (Conseil européen des entreprises pour l’Afrique et le Moyen-Orient) a eu un large écho dans le monde, mais encore plus cette année du fait de la conjoncture internationale. Un imposant panel de décideurs politiques et économiques, de responsables gouvernementaux et étatiques ont répondu à l’appel de Kamel Ghribi, Président exécutif du Conseil de l’ECAM, Président de GKSD Investment Holding et de la Polyclinique San Donato…
Les participants à la rencontre ont insisté sur l’urgence de densifier le partenariat entre les secteurs public et privé pour hausser le niveau des services publics traditionnels et faire reculer les inégalités sociales. Des sujets clés ont été abordés, avec comme horizon la coopération mondiale sous le sceau de la durabilité et de la prospérité à l’échelle de la planète, pour faire en sorte que personne ne soit laissé sur le bord de la route.
Paul Rotelli, président de l’hôpital San Raffaele, a demandé au gouvernement de se rapprocher du secteur privé pour améliorer le sort des citoyens. “Les partenariats public-privé ne peuvent fonctionner que s’ils sont accompagnés d’approches gagnant-gagnant pour les deux acteurs (…). Les hôpitaux privés sont plus flexibles que les hôpitaux publics, par exemple le cas du groupe San Donato“, a dit le responsable.
«Le changement climatique nécessite une collaboration mondiale. Nous avons également besoin d’un dialogue inclusif avec les agriculteurs et les agents de santé», a déclaré par ailleurs le Premier ministre de la Sierra Leone, David Moinina Sengeh.
Après le cataclysme du Coronavirus le cap est clairement fixé : instaurer des partenariats entre tous les pans de l’économie pour consolider la résilience des pays face aux pandémies et éviter ainsi les dégâts que les populations ont vécus dans leur chair. “Nous voulons fournir des soins de santé à tous les citoyens et avoir une industrie pharmaceutique qui produit des médicaments haut de gamme pour éviter de reproduire des situations de type pandémique“, a argué le ministre irakien de l’Industrie et des Minéraux, Khalid al Najim.
Les travaux du sommet ont mis l’accent sur la coopération entre l’Union européenne (UE) et les Etats du Golfe, en soulignant la nécessité de mutualiser les efforts autour de la connectivité numérique, du climat, des énergies renouvelables et de la sécurité régionale. “Je reviens maintenant de ma visite en Arabie saoudite, dont l’énergie novatrice m’a inspiré“, a confié le représentant spécial de l’UE pour le Golfe Persique, Luigi Di Maio. La nouvelle orientation est la suivante : “construire sur ce qui existe déjà” grâce à un pacte entre l’UE, le Conseil de coopération du Golfe et d’autres pays.
Le géant italien Eni a montré la voie lors du 4ème Sommet de l’ECAM en signant un accord avec l’hôpital San Donato, le ministère égyptien de la Santé et Gksd Holding. Le but est de consolider la coopération dans le domaine de la santé pour monter des programme de dimension mondiale…
Le ministre de la Santé de l’Égypte, Khaled Abdel Ghaffar, s’est exprimé en ces termes : “si nous voulons parvenir à des soins de santé durables à l’échelle internationale, nous devons protéger à la fois la santé des personnes et celle de l’environnement“. Il a fait savoir que son pays s’est engagé à “améliorer les infrastructures sanitaires et médicales, et aussi à s’ouvrir aux investisseurs millionnaires (…). Jusqu’en 2050, le gouvernement du Caire a pour objectif de se développer, en se concentrant sur les partenariats entre les secteurs public et privé“, a annoncé le Ministre.
Le secrétaire général du Conseil de l’ECAM et ancien Secrétaire général du Ministère italien des Affaires étrangères, Ettore Sequi, est d’avis que la solution réside dans l’investissement sur les personnes, notamment les jeunes. «Nous devons nous souvenir de nos actions et non de nos paroles (…). L’investissement le plus important que nous puissions faire est dans les gens, surtout dans les jeunes. Et l’Afrique est un jeune continent», a dit Sequi.
Le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Nasser Kamel, a embrayé en déclarant que le “partenariat dans la coopération régionale est fondamental, à travers une approche multi-acteurs et solidaire“…
Le ministre des Affaires étrangères du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella, a corroboré ces propos en déclarant que «le monde a créé un système international stable après la Seconde Guerre mondiale, qui est aujourd’hui en crise et nécessite une révision». Et l’Afrique veut jouer toute sa partition dans cette réorientation dictée par le contexte international. “L’Agenda 2063” de l’Union africaine est un des leviers de ce virage, a conclu le responsable camerounais.
Parmi les participants à cette méga rencontre on peut citer : Angelino Alfano, Président du Groupe Dan Donato et ancien Ministre des Affaires étrangères de l’Italie ; Maria Elisabetta Alberti Casellati, Ministre italienne pour les Réformes institutionnelles ; Vahagn Khachaturian, Président de l’Arménie ; Abdul Hamid al-Dbeibeh, Premier ministre de la Libye ; Robinah Nabbanja, Première ministre de l’Ouganda ; Nana Akufo-Addo, Président du Ghana ; Jasem Mohamed Albudaiwi, Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe ; Yerbol Karashukeyev, Ministre de l’Agriculture du Kazakhstan ; Sheikh Shakhbut Al Nahyan, Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis ; Hassan Sheikh Mohamud, Président de la Somalie ; Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre du Niger ; Kashim Shettima, Premier ministre du Nigéria ; Ignazio La Russa, Président du Sénat italien, etc.
Ont également pris part à l’événement d’éminentes personnalités et membres d’institutions et organisations de renommée mondiale qui toutes s’activent pour le bien-être de l’humanité. Le rendez-vous de l’ECAM s’est imposé comme un carrefour des grands du monde pour traiter les grandes affaires du monde. Preuve de l’importance croissante de cette rencontre le Premier ministre libyen a proposé d’organiser la prochaine édition à Tripoli.
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