« A l’entrée d’une ville ukrainienne une femme s’arrête. Elle est seule. Ils sont en groupe, postés près de leurs véhicules blindés. Très calme, elle s’approche, leur donne des graines de tournesol et dit : ‘Prenez-en, et mettez-les dans les poches de vos uniformes. Quand vous allez mourir, nous allons avoir de beaux tournesols’.
Ils acceptent les graines et la laissent partir…Parce qu’ils n’ont pas plus de vingt ans, par ce que c’est leur première guerre, et de ce fait, ils ne savent pas encore tirer à bout portant sur les civils »
Fin de citation.
Ce texte, ce petit bout de texte d’un long et profond papier est d’une jeune journaliste suisse. Ce texte devrait faire réfléchir et donner à penser aux jeunes qui seraient tentés par le journalisme. A donner à aussi à réfléchir à beaucoup de nos illustres chroniqueurs et chevaliers de la plume qui transmutent d’un plateau à un autre pour nous redire ce qu’ils avaient dit la veille.
C’est aussi valable pour certains acteurs de la société civile, qui sont souvent dans la redondance. De même pour l’élite du pays et ses élites. Quand ce n’est pas la lassitude, c’est le désintérêt pour la chose publique.
Voir Mustapha Kamel Nebli épiloguer à Beit El Hikma au sujet de « l’islam et la science » est un peu symptomatique de cette lassitude.
Le monde de demain se pense aujourd’hui. Et c’est bien dommage de voir que beaucoup parmi nous n’y pensent pas.
Jawhar Chatty
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