La France est une puissance. Une puissance agissante. Le président Macron fait le voyage en Russie et tend la main au président Poutine au sujet majeurs qui engagent l’avenir de l’Europe, tout le continent et bien au-delà, jusqu’à la rive Sud de la Méditerranée.
La France est une puissance. Nous lient à ce grand pays, cette nation et ce grand peuple, l’histoire et la géographie. Nos relations ont été souvent en dents de scie, au gré des humeurs et des circonstances, comme le sont les relations entre de vrais amis. Mais jamais la France n’a fermé ses portes à la Tunisie et jamais la Tunisie n’a fermé ses portes à la France.
Un certain 15 octobre, le dernier soldat français avait quitté le territoire national. Les enseignants français, eux, étaient priés d’y rester. Ils ont formé toute une génération, dont celle de notre actuelle président.
Aujourd’hui, on crie à l’ingérence française dans nos affaires, mais beaucoup , dont nôtre président, se tournent vers la France quand ça va mal, ou risque de tourner mal. Nos meilleures compétences quittent le pays vers la France, notre président sollicite l’intervention de la France auprès du FMI.
Il faudrait savoir ce qu’on veut exactement. Il nous faudrait sans doute nous affranchir de ce «complexe du colonisé» et pour ce faire, il ne faut absolument pas fermer la porte à un grand ami. Surtout quand on a pas les moyens de sa politique.
Aujourd’hui, il nous faut repenser nos relations avec la France avec beaucoup d’imagination et sans complexe. Sortir des sentiers battus. Établir un contrat gagnant-gagnant. Mettre à profit les 900000 Tunisiens établis en France dont de milliers de hautes compétences. Investir dans l’infrastructure, l’énergie et …la Culture.
Jawhar Chatty
Que se passe-t-il en Tunisie?
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