Ons Jabeur a pleuré hier à Wimbledon. Stand ovation et, fait inédit , une chaleureuse accolade de la princesse de Galles, future reine d’Angleterre.
Des moments d’une rare intensité , si rares qu’il faudrait peut-être un nouveau lointain cycle pour que ce rictus de l’Histoire se reproduise. La Tunisie entière lui est redevable pour cette infinitésimale pose que le Temps s’était permis en son honneur. Le Temps avait saisi que les larmes de Ons sont aussi beaucoup les larmes d’un peuple en un état dépressif.
Beaucoup de Tunisiens ne méritent pas les larmes de Ons.
Giovanni Melloni la présidente du Conseil italien est aujourd’hui à Tunis . Elle est en passe de devenir la plus tunisienne des tunisiennes. Elle passe de nouveau son dimanche en Tunisie, un dimanche presque en famille.
Elle y vient achever- parapher- un Accord qu’on dit historique avec la Tunisie de Kais Said qui officiellement refuse encore de jouer le vil et vénal rôle du gendarme de l’Europe de ce côté-ci de la turbulente Mer Méditerranée. On n’entend presque plus les voix progressistes.
Les larmes de Ons …
Jawhar Chatty
Que se passe-t-il en Tunisie?
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