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Pétrole : L’Algérie s’engage à une réduction volontaire de la production de 51 000 barils par jour

Pétrole : L’Algérie s’engage à une réduction volontaire de la production de 51 000 barils par jour

Dans un contexte de volatilité sur les marchés pétroliers mondiaux, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, regroupés au sein de l’OPEP+, ont décidé de maintenir leurs coupes de production pétrolière pour le premier trimestre 2024. Cette décision vise principalement à soutenir les prix du pétrole, actuellement en dessous des attentes malgré les efforts conjoints de l’alliance.

Lors de la 52ème réunion du comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+, qui s’est tenue le 1er février à Vienne (Autriche), l’Algérie a annoncé son engagement à réduire volontairement sa production pétrolière de 51 000 barils par jour. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large visant à limiter l’offre pétrolière du groupe de pays producteurs, conformément à la politique de production en vigueur depuis plusieurs mois.

Mohamed Arkab, ministre algérien du Pétrole, a souligné que cette décision serait mise en œuvre pour une période de trois mois à partir de janvier 2024. Elle sera accompagnée d’une évaluation continue de la dynamique du marché mondial du pétrole, tenant compte des préoccupations liées à la faiblesse de la croissance économique et à la fluctuation de la demande.

L’Algérie rejoint ainsi d’autres membres de l’OPEP+ tels que l’Arabie saoudite, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan et Oman, qui se sont engagés à réduire volontairement leur production. Cette démarche collective vise à stabiliser les prix du pétrole en ajustant l’offre à la demande sur le marché mondial.

Depuis la fin de l’année 2022, l’OPEP+ a justifié ces mesures en raison des inquiétudes persistantes concernant la faiblesse de la croissance économique et les fluctuations de la demande de pétrole. Ainsi, l’alliance s’abstient de produire environ 5 millions de barils par jour, dans l’espoir de stimuler les cours, actuellement autour de 80 dollars le baril, mais jugés insuffisants pour certains membres.

Cette décision de l’Algérie et des autres membres de l’OPEP+ démontre leur engagement continu à coopérer pour maintenir la stabilité des marchés pétroliers mondiaux. Cependant, l’évolution future des prix du pétrole dépendra de divers facteurs, notamment la situation géopolitique, l’évolution de la pandémie de COVID-19 et les décisions des principaux producteurs de pétrole.

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