A la une

Photo du jour : Le Chef des Kamouriste prend la défense d’un syndicaliste soupçonné de corruption…

Photo du jour : Le Chef des Kamouriste prend la défense d’un syndicaliste soupçonné de corruption…

La photo d’aujourd’hui, lundi 28 décembre 2020 nous parvient de Tataouine où le « célèbre » coordinateur du sit-in d’Al-Kamour, Tarak Haddad a fait part de son soutien au Secrétaire général de l’Union régionale du travail de Tataouine, Béchir Saied, révoqué récemment par l’UGTT car accusé d’avoir demandé des pots-de-vin à une compagnie implantée dans le désert de Tataouine.

Tarak Haddad, le chef des Kamouriste, a fait l’éloge du syndicaliste puisqu’il était le seul, d’après lui, à avoir soutenu les sitinneur « dirigés » par Haddad durant des années lors de leur interminables « luttes ».  Il a accusé, en outre, l’UGTT de ne pas être digne de la confiance de la population de Tataouine. La même UGTT qui a soutenu jusqu’au bout les revendications des Kamouriste.

La centrale syndicale a révoqué le Secrétaire général régional de Tataouine, Bechir Saied pour soupçon de corruption et de chantage fait à une société énergétique évoluant dans la région, pour qu’elle continue à travailler.

Selon de nombreuses sources, dépités par les chantages du responsable syndical, les responsables de la société l’ont piégé et ont présenté les preuves de ses dépassements au Secrétaire Général de l’UGTT Noureddine Taboubi.

Il semble, dans ce cadre, qu’il s’agit d’enregistrements d’appels téléphoniques prouvant le chantage et des relevés de compte démontrant des versements douteux.

Taboubi a décidé de traduire le dossier devant la commission de discipline interne.

Rappelons que la présidence du gouvernement s’est pliée fin septembre dernier devant les demandes des « sitnneurs» d’El Kamour, qui ont fermé la station de pompage d’hydrocarbures durant des mois en signe de protestation contre la non-application d’un accord signé en juin 2017 soutenu par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour les embaucher dans les sociétés pétrolières et de « jardinage » de la région. Des milliers de postes d’ «emploi » fictifs, selon des observateurs.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut