Le pays a été bloqué hier par un événement majeur considéré comme sans précédent dans l’histoire de la Tunisie : 4 grèves dans des secteurs vitaux, indispensables pour assurer la continuité des services mis à la disposition des citoyens, des grèves organisées durant la même période.
Les distributeurs des bouteilles de gaz domestique en gros, les agents de la Poste, de la STEG et de la municipalité ont annoncé la suspension de leurs travaux sauf pour les cas urgents, étant donné que les employés de la Poste ont observé une autre grève les 19 et 20 janvier.
De l’autre côté, les professionnels opérant au sein des municipalités les 21 et 22 février dernier pour réclamer un certain nombre de demandes dont la mise en œuvre de la loi fondamentale, la prime spéciale et l’ordre relatif au réemploi des salariés et agents selon leurs diplômes.
A ce niveau, la légitimité du droit à la grève est indiscutable, cependant d’autres détails devraient être pris en considération, notamment face à la crise complexe qui s’enlise dans le pays.
Le blocage des rouages de l’Etat qui essaye désespérément de remplir ses caisses et la forte perturbation des secteurs vitaux, dont le pauvre citoyen serait la première victime, ne changeront pas grand-chose contrairement aux convictions des grévistes.
Parce que, en fin de compte, c’est l’image du pays qui est en jeu!
En parlant de l’image du pays, ce serait une bonne idée de jeter un coup d’œil sur les rues de la ville de Tunis, les régions avoisinantes et aller voir les quartiers populaires où des quantités énormes d’ordures et de déchets ménagers sont entassées.
Des tonnes de déchets accumulés dans les quartiers se sont transformés en des montagnes nauséabondes et néfastes pour la santé et l’environnement.
Et ces scènes d’ordures ménagères se reproduisent dans un court laps de temps en l’absence de mesures adéquates prises par les autorités pour contenir ce problème jusqu’à ce que les agents municipaux reprennent le travail!
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