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Pouvoir d’achat: Le paradoxe tunisien

Pouvoir d’achat: Le paradoxe tunisien

Partout où on passe, les gens de la classe moyenne, à laquelle tant de personnes ont le sentiment d’appartenir, se plaignent de la hausse des prix et de la baisse de leur pouvoir d’achat, mais le ressenti ne suit pas. 

L’année 2023 était notamment marquée par des queues interminables où une large frange de la population ne se reconnaît pas. Des queues pour le sucre, carburant, pain, lait, riz, semoule, huile d’olive, café…, mais jamais on aura vécu la queue pour des voitures ! C’est la logique de comparer l’incomparable : Des queues pour les produits de base et des queues pour des voitures de plus de 30 mille dinars  !  

Ironie du sort en ce début de 2024: À l’heure où le débat se lance comme chaque année sur le pouvoir d’achat, des longues files d’attente de plus de 2500 personnes ont été observées devant le magasin d’un concessionnaire automobile tunisien d’une célèbre marque chinoise et cela uniquement lors du premier jour d’inscription à sa voiture populaire ! A cause d’un important afflux, le concessionnaire avait décidé de temporiser les inscriptions. 

Ces gens ont-ils de bonnes raisons de se plaindre?  La voiture est devenue une nécessité pour classe sociale des ni riches ni pauvres et cet afflux pour les voitures dites populaires pourrait aussi trouver raison dans la hausse des prix des voitures neuves et d’occasion qui attise la colère des acheteurs potentiels, mais pour cette classe sociale d’autres priorités sont certes à privilégier comme l’éducation des enfants. 

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