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Psychologie : Questions délicates : comment remettre poliment quelqu’un à sa place et défendre ses limites

Psychologie : Questions délicates : comment remettre poliment quelqu’un à sa place et défendre ses limites

Nous sommes tous curieux de nature. Cependant, il arrive que les gens autour de nous exagèrent. Leurs questions touchent à nos faiblesses, à nos points sensibles ou à des sujets trop personnels. On a l’impression qu’il n’y a que deux options : exprimer ouvertement son indignation ou satisfaire leur curiosité et ensuite souffrir du malaise. En réalité, il y a bien plus de manières de répondre !

Imagine que quelqu’un te pose une question personnelle, comme : « Pourquoi ta peau est-elle si sèche, tu n’utilises pas de crème ? », « C’est ton ex qui t’a quitté ? » ou « Comment se fait-il que vous soyez mariés depuis tant d’années sans enfants ? ». Que répondras-tu ?

Ne t’inquiète pas : il y a de nombreuses façons de répondre dignement à des questions indésirables et de remettre à sa place un interlocuteur trop curieux ou carrément impudent.

Exprimer ses sentiments à la première personne

Si on te pose une question trop personnelle ou indélicate, tu as tout à fait le droit de ne pas y répondre. Dis simplement : « Je me sens mal à l’aise de répondre à cette question » ou « Je préfère ne pas en parler ». Et pas besoin de dire : « Votre question est scandaleuse ».

C’est un excellent moyen de définir tes limites sans accuser ton interlocuteur, tout en exprimant tes sentiments.

Reconnaître à l’avance les bonnes intentions de l’interlocuteur

Parfois, les gens posent des questions gênantes intentionnellement, mais souvent ils ne réalisent pas que cela peut blesser quelqu’un. Ainsi, si quelqu’un te pose une question déplacée, tu peux dire : « Je comprends que vous n’aviez pas de mauvaises intentions, mais je ne vois pas en quoi cela concerne notre conversation ». En reconnaissant les bonnes intentions, tu désarmes l’interlocuteur, même s’il avait en réalité de mauvaises intentions.

Répondre à une question par une question

Une autre méthode efficace est de répondre à une question par une question. Commence par reconnaître que tu as entendu l’interlocuteur, puis pose ta propre question. Par exemple : « Quelle question intéressante ! Pourquoi avez-vous décidé de demander cela ? ». Ainsi, tu ramènes l’attention de l’interlocuteur sur lui-même et, éventuellement, tu clarifies ses intentions.

Changer subtilement de sujet

Tu peux aussi habilement changer de sujet pour éviter de répondre. Après la question, continue la conversation à peu près ainsi : « Oh, vraiment, je me sens gêné(e) de recevoir tant d’attention. Parlons plutôt de vous ». Cela montre également ton intérêt pour l’interlocuteur.

Tourner la situation à la plaisanterie

Enfin, tu peux tout tourner en plaisanterie. Par exemple, avec un sourire, tu peux dire : « Je ne suis pas sûr(e) que les autres soient prêts à entendre la réponse à cette question ». Il est important que ton ton reste poli et amical.

Les signaux non verbaux peuvent également aider dans la communication : ils peuvent souvent dire plus à l’interlocuteur que les mots. Ainsi, si tu veux poliment montrer que tu n’es pas prêt(e) à répondre et protéger tes limites, croise les bras ou fais quelques pas en arrière loin de l’interlocuteur envahissant.

Souviens-toi, tu n’as pas à te sentir obligé(e) de répondre aux questions qui te mettent mal à l’aise. Tu as le droit complet d’établir tes propres limites et de protéger ton espace personnel. Et comme tu le vois, il est possible de le faire de manière polie et astucieuse, tout en préservant les relations.

 

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