L’Associated Press (AP) a annoncé le 18 décembre 2010 que des accrochages ont opposé, à Sidi Bouzid, des forces de l’ordre et des manifestants mécontents devant le siège du gouvernorat. Ces heurts seraient intervenus, selon l’agence de presse, après une tentative de suicide la veille, d’un commerçant ambulant.
En désespoir de cause, Mohamed Bouazizi, s’est immolé par le feu devant le gouvernorat.
Dans le même contexte, on a annoncé que le même jour, le 18 décembre 2010, un petit groupe de syndicalistes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est monté au créneau, en organisant une manifestation devant le siège du gouvernorat. Parmi les manifestants se trouvaient aussi des paysans qui réclamaient des terres dans la région de Regueb, non loin de Sidi Bouzid. D’ailleurs, l’oncle du jeune homme qui s’est immolé par le feu faisait partie de ces paysans.
Cette histoire est en relation directe avec l’immolation du jeune, selon plusieurs sources concordantes, car ce dernier travaillait depuis 2006 avec son oncle à Regueb et toute sa famille a été obligée de se déplacer à Sidi Bouzid suite à un litige foncier.
Aujourd’hui la famille de Mohamed Bouazizi est au Canada.
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