Sfax [Vidéo]: Le président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche tire la sonnette d’alarme

Le président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pèche de Sfax, Abderrazek Krichene a annoncé au correspondant de Tunisienumérique dans la région que le port de Sidi Mansour n’est plus adapté à la pêche en raison de la détérioration de son infrastructure, ajoutant qu’il a été construit en 1980.

Krichene a également précisé que ce port est démuni, dès le départ, d’eau potable, d’électricité et de poste de Garde Nationale, estimant son exploitation non réglementée.

Il a en outre mis l’accent sur un problème technique, celui de la gestion de la marée, expliquant que lorsque la marée est basse, le stationnement des chalutiers au quai du port est impossible.

Le responsable a souligné l’importance de l’expansion et de l’aménagement du port, indiquant qu’une étude de projet a été menée dans ce sens il y a 3 ans, proposant plusieurs solutions, dont l’expansion et l’aménagement du port.

Dans le même contexte, Krichene a annoncé la mise en œuvre d’une partie des travaux prochainement, estimant que l’expansion est impossible car « ils ne veulent pas se laisser prendre dans l’engrenage avec l’ANPE et l’ANGED ».

« Nous n’avons pas de ports, aujourd’hui les Ports de Jaboussa et Sidi Youssef sont des « OUKALAS » sans portes » a-t-il martelé. En effet, ces ports ne sont pas sécurisés et constituent des foyers de criminalité et des points d’immigration clandestine.

Quant à la question de l’utilisation des terminaux GPS, le responsable a déclaré que l’Union Régionale a signé un accord avec le ministère de l’Agriculture en date du 28 novembre 2018, relatif aux préoccupations des fournisseurs des terminaux, mais les autorités se sont retirées.

Face à cette volte-face, la colère des propriétaires de chalutiers monte d’un cran chaque jour et le président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche a exprimé son soutien inconditionnel aux affiliés de l’organisation jusqu’à la satisfaction de leurs demandes légitimes.

OUKALAS: des logements précaires

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