Ce Mercredi, SICAM a réussi à assurer la reconduction de la certification “Halal” suite à la visite conjointe des deux organismes accréditeurs en Tunisie à savoir l’INNORPI et Dar Il Iftaa.
Au-delà de la surprenante lecture de premier degré à consonance purement religieuse faite par certains, il faut rappeler ce label, est un levier majeur pour l’exportation et un argument nécessaire pour la pénétration des marchés de niches, afin de commercialiser les produits Tunisiens dans des pays islamiques comme la Malaisie, l’Arabie- Saoudite, les Émirats, le Qatar,le Bahreïn, la Turquie, l’Indonésie et même en Amérique du Nord (États-Unis et Canada).
Ce marché étant estimé en 2021 à plus de 1,2 M$.
La certification Halal est un argument de taille pour décrocher sa place sur les rayons des surfaces de vente dans les pays du Conseil de coopération du Golfe qui importent 80% des produits alimentaires.
Il faut savoir aussi, que les pays leaders exportateurs des produits labellisés Halal ne sont pas les pays musulmans seulement. Les USA,le Brésil, l’Argentine, la France, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Thaïlande, le Singapour, l’Inde et les Philippines s’accaparent environ 85% du marché mondial de la niche certifié Halal.
Il faut rappeler aussi que seules certaines entreprises tunisiennes devenues multinationales, investissent dans les labels et certifications appuyées fortement par l’INNORPI pour permettre au produit tunisien de défendre sa place sur le marché mondial dans un contexte international de crise et de concurrence accrue.
Ainsi depuis 2013, plusieurs entreprises tunisiennes exportatrices ont été certifiés “Halal” (dattes, épices, fruits et légumes secs, huile d’olive, thon, etc.).
Ce qui prouve que les critiques soulevées par la démarche du Mufti sont totalement injustifiées et émanent de personnes qui ignorent le processus de l’exportation.
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