La Supercoupe de football de Turquie, initialement prévue à Ryad entre Galatasaray et Fenerbahçe, a été reportée suite à un désaccord entre les organisateurs saoudiens et les clubs turcs. Les équipes souhaitaient porter des maillots célébrant le centenaire de la République turque avec l’effigie de Mustafa Kemal Atatürk, ce que les organisateurs saoudiens ont refusé, qualifiant ces maillots de « slogans politiques ».
Cette décision a suscité des critiques en Turquie, notamment à l’encontre de la Fédération turque de football pour avoir choisi l’Arabie saoudite comme lieu du match. Le parti d’opposition turc CHP, fondé par Atatürk, a directement critiqué le président Recep Tayyip Erdogan pour ne pas avoir défendu l’honneur national. Erdogan, lors d’une cérémonie à Istanbul, a répliqué en soulignant que politiser le sport est « mal, inutile et ne sert aucun intérêt ».
Ce report intervient dans un contexte de relations fluctuantes entre l’Arabie saoudite et la Turquie, notamment suite à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Malgré une amélioration récente des relations, cet incident met en lumière les tensions sous-jacentes.
Parallèlement, l’Arabie saoudite renforce sa présence dans le monde du sport, accueillant des événements majeurs comme le Mondial des clubs et la prochaine Supercoupe d’Espagne.
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