A la une

TOP 3 des PIB africains en 2024 : Deux exploits, un au Maghreb et un au Sud…

Partager

Dans la dernière mise à jour du Fonds monétaire international (FMI), en décembre 2023, le Nigéria n’était déjà plus la première puissance économique africaine, c’était l’Egypte. L’Afrique du Sud était deuxième, le Nigéria avait été rétrogradé au 3ème rang et l’Algérie était 4ème. D’après les données actualisées du FMI c’est encore pire pour le Nigéria, il n’est même plus dans le Top 3 de l’Afrique en 2024…

Non seulement le géant confirme qu’il n’est pas près de retrouver sa place de numéro 1, qu’elle tient depuis 2014, mais en plus elle dévisse encore pour se retrouver à la 4ème place en Afrique, avec un PIB (produit intérieur brut) d’à peine 253 milliards de dollars fin 2023, très loin des 574 milliards de dollars que le pays a affichés dans la même année. Rien ne va plus au Nigéria depuis qu’il a perdu en 2020 sa place de premier africain de pétrole (il a été détrôné par l’Angola, qui vient d’être délogé par la Libye).

Désormais c’est l’Algérie qui occupe le 3ème rang, avec un PIB de 266,80 milliards de dollars. Les brillants résultats des grandes entreprises du pays, notamment celles qui opèrent dans l’énergie – mais pas qu’elles -, essentiellement le pétrole et le gaz, sont pour beaucoup dans les performances d’Alger. D’ailleurs l’entreprise la plus rentable en Afrique est algérienne, la Sonatrach.

A la première place des PIB du continent on retrouve l’Afrique du Sud, en dépit du coût élevé d’une corruption endémique, un fléau qui ronge jusqu’au sommet de l’Etat. Le pays de l’icône planétaire Nelson Mandela a réussi tout de même à réaliser un pays de 373 milliards de dollars, un exploit qu’il faudra vite exploiter pour réduire les inégalités sociales – entre noirs et blancs -, un mal chronique qui génère la criminalité et l’insécurité, les meilleurs ennemis de l’économie.

Au 2ème rang des PIB en Afrique on retrouve l’Egypte, avec un PIB très honorable de 347,60 milliards de dollars. Le pays des pharaons a trinqué en 2022 et 2023, avec de terribles difficultés économiques et sociales, après des projets gigantesques qui ont fait exploser la dette publique sans générer les investissements et la croissance qui étaient escomptés. Peut-être que les financements étrangers qui ont afflué dernièrement changeront la donne. Je dis bien peut-être…

Laissez un commentaire