Politique

Tunisie: Accord entre le gouvernement et les structures représentatives des magistrats

Tunisie: Accord entre le gouvernement et les structures représentatives des magistrats

Dans le contexte de la volonté de l’État d’instaurer un pouvoir judiciaire indépendant conformément aux exigences de la Constitution et de lui permettre de disposer des mécanismes nécessaires pour incarner son indépendance conformément aux normes internationales ratifiées par l’État tunisien.

Les séances de dialogue entre le gouvernement tunisien et les structures judiciaires représentées par l’Association Tunisienne des Magistrats, l’Union des Magistrats Administratifs et l’Union des Magistrats de la Cour des Comptes, ont abouti à la cristallisation d’un accord satisfaisant et comprend des mesures de l’établissement du concept du pouvoir judiciaire comme autorité et à la mise en place du cadre législatif et réglementaire approprié à la spécificité des trois composantes du secteur: judiciaire, administratif et financier.

Afin d’assurer la mise en œuvre des termes de l’accord, un comité de suivi a été mis en place, comprenant la Présidence du Gouvernement, le Ministère de la Justice et les représentants des magistrats, assurant la supervision de l’avancement des travaux liés à la consécration de ces décisions conformément au calendrier qui leur a été fixé et à la feuille de route convenue.

Selon cet accord, la grève a été suspendue et la reprise du travail commencera à partir de demain.

L’accord a été signé au nom de la partie gouvernementale par le chef de cabinet du chef du gouvernement, Moez Lidinellah Mokaddem, et pour les structures judiciaires par la chef de l’Association Tunisienne des Magistrats Amira Amri, le président de l’Union des Magistrats Administratifs Walid Helali, et la chef de l’Union des Magistrats de la Cour des Comptes, Rim Hassan.

Amira Amri, a déclaré que cet accord est une réalisation historique pour l’Etat tunisien et l’aboutissement des militances des juges tunisiens revendiquant leurs droits légitimes, la pratique des principes de l’indépendance de la justice et le principe de l’Etat de droit et des institutions, indiquant que les structures judiciaires ont senti une sincère volonté de la part du gouvernement et sa responsivité lors des négociations de ces diverses demandes.

De son côté, Walid Helali, a souligné que l’Etat tunisien a démontré avec cet accord son respect de l’autorité et de la facilité judiciaire par une réelle volonté de surmonter ces problèmes par la négociation, indiquant la volonté de résoudre les problèmes restants tels que la grève des greffiers des tribunaux, des agents judiciaires et de la Cour des comptes.

Pour sa part, Rim Hassan, a mis en évidence l’importance de la série des négociations avec le gouvernement, qui ont abouti à des solutions positives qui servent au mieux la communication et le travail dans le système judiciaire, soulignant l’importance des visions et les futures solutions pratiques quant aux exigences du travail (humaines et logistiques) et les nombreux acquis, auxquels une feuille de route a été élaborée.

Indiquant la compréhension du système judiciaire de la situation financière publique du pays et des pressions auxquelles est confronté le travail du gouvernement.

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