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Tunisie – Aïd Al Adha : C’est le moment ou jamais de dire « Non » aux vautours !

Tunisie – Aïd Al Adha : C’est le moment ou jamais de dire « Non » aux vautours !

A quelques encablures de l’échéance de l’Aïd Al Adha, les surenchères ont, déjà, commencé. Les éleveurs, soutenus par leur intraitable UTAP, commencent à monter au créneau. Ils annoncent des prix des moutons qui ne descendront pas au dessous de 600 DT pièce. Et ce, sur le lieu de la production. C’est-à-dire chez l’éleveur. On se demande, donc, ce qu’il en sera, pour les prix affichés à la vente au consommateur ? Le problème, c’est que ces éleveurs, et leurs « parrains » de l’UTAP, ne veulent rien entendre des lois les plus élémentaires des marchés. A savoir, la loi de l’offre et de la demande. Ils ne veulent, en effet, rien entendre quand le ministère de l’agriculture assure que le mouton sera, cette année en surabondance, sur les marchés, avec des quantités proposées à la vente, de loin, supérieures à ce que sera la demande. Mais les producteurs continuent à faire la sourde oreille, bien déterminés à saigner et à pomper le sang du tunisien, du moment qu’il va tomber entre leurs griffes. C’est qu’ils sont impitoyables, ces vautours, puisqu’ils connaissent l’avidité du consommateur tunisien, et qu’il serait prêt à s’endetter pour s’acheter un mouton, pour l’Aïd.

Or, la meilleure façon de contrer ces sangsues, c’est de faire, pour une fois, bloc, et de s’opposer à leurs sombres desseins, et à leur avidité, aux dépends du consommateur, déjà mis à mal par toutes les conjonctures qui se sont imposées à lui, depuis plus d’une année.

A défaut d’une décision courageuse de l’Etat, d’interdire la vente des moutons de l’Aïd, c’est au consommateur qu’incombera le devoir d’administrer une leçon magistrale ç ceux qui en veulent après son sang et ses sous.

Le consommateur devrait prendre la décision de boycotter l’achat du mouton de l’Aïd. Il pourrait se contenter d’amuser la famille, en se payant quelques kilos de viande, juste pour le plaisir de « faire comme d’habitude ».

Et il ne devrait pas avoir d’états d’âme à le faire. Car s’il pense au « pauvre éleveur » qui a le droit de se faire rembourser son dur labeur d’une année, le pauvre consommateur devrait savoir que la plus grande partie du prix du mouton de l’Aïd va tomber dans les poches des intermédiaires occasionnels du marché de l’Aïd. Et pour les dissuader, et les punir, de vouloir voler le tunisien, il suffit de boycotter leur marchandise. Et çà sera la ruine assurée pour eux. Car n’étant pas des éleveurs ni des agriculteurs, et ne disposant ni de terres, ni de bergers pour pouvoir garder les moutons qu’ils ont achetés, juste pour saigner le tunisien… Ils vont subir une perte sèche, et seront obligés de brader ce qui leur restera sur les bras, à bas prix.

C’est, alors, que le tunisien pourra profiter de la belle viande d’agneau à un prix abordable, tout en gardant ses sous pour se payer d’autres plaisirs, s’il le voulait !

Le meilleur qu’on pourrait faire aux intermédiaires en vente des moutons de l’Aïd, c’est de se payer des barbecues, après l’Aïd, sur les plages, ou sur les routes des plages, puisqu’on va pouvoir se payer de belles journées de vacances, rien qu’en ayant boycotté leur système d’arnaque !

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