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Tunisie [audio] : La crise est désormais constitutionnelle, selon Ahmed Nejib Chebbi

Tunisie [audio] : La crise est désormais constitutionnelle, selon Ahmed Nejib Chebbi

Dans une déclaration accordée à Tunisienumerique, le militant politique, Ahmed Nejib Chebbi a rappelé que le président de la République, Kais Saïed avait annoncé, il y a deux jours, qu’il n’y aura pas de concertations en vue de la nomination d’un nouveau chef du gouvernement tant que Fakhfekh n’est pas un chef du gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes.

Sauf qu’aujourd’hui et après que 105 députés aient signé une motion pour le retrait de confiance à Fakhfekh, le président de la République a invité le président de l’ARP, le secrétaire général de l’UGTT et le chef du gouvernement au palais de Carthage, indique Chebbi.

Le président du mouvement Démocratique a souligné, dans ce contexte, que suite à cette réunion , les informations selon lesquelles  Saïed a demandé à Fakhfekh de démissionner ont commencé à circuler.

Le politicien a, par ailleurs, précisé qu’il n y’a rien de nouveau concernant le dossier de Fakhfekh qui explique le changement de la position du président de la République.

La seule chose qui puisse expliquer ce changement est la motion du retrait de confiance présentée par les députées, selon notre interlocuteur qui estime qu’il y a beaucoup de confrontations entre Saïed et Ghanouchi concernant le pouvoir.

Dans cette optique, Chebbi a affirmé qu’il n’est plus question de “limoger” Fakhfekh mais plutôt quelle partie va nommer un autre chef du gouvernement.

Pour conclure, le politicien a noté qu’en l’absence d’une Cour constitutionnelle, la Tunisie fera face à une crise liée à la légitimité  puisque les différentes parties politiques évitent de recourir à la constitution.

 

 

 déclaration de Ahmed Nejib Chebbi

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