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Tunisie – BCE n’a pas pardonné à Ennahdha sa « trahison » et insiste pour ouvrir les « dossiers qui fâchent »

Tunisie – BCE n’a pas pardonné à Ennahdha sa « trahison » et insiste pour ouvrir les « dossiers qui fâchent »

Le président de la République, Béji Caïed Essebsi a tenu, à l’occasion de la réunion du haut conseil de la sûreté nationale de ce lundi, à rappeler qu’il avait abordé, lors de la dernière réunion, le problème de l’appareil secret d’Ennahdha et a déploré que ce dossier n’ait bénéficié d’aucun suivi de la part des officiels, malgré sa gravité, la menace pour la sûreté de l’Etat et le tollé général soulevé par ce dossier. Il a parlé à nouveau du danger des documents qui sont en train d’être présentés et des accusations portées à certaines parties.

BCE a, par ailleurs ajouté, qu’il a suivi, avec un grand intérêt, le scandale de l’école coranique du Regueb, et qu’il regrettait la volonté affichée et évidente de plusieurs parties de fermer ce dossier, et de faire oublier cette histoire lugubre. Il s’est dit étonné que le directeur de cette pseudo-école n’ait été condamné qu’à une année de prison pour une toute autre affaire et maintenu en liberté pour l’affaire du camp de préparation de terroristes.

BCE a assuré que cette affaire était trop grave pour être occultée de la sorte, après que les enfants embrigadés aient été remis à leurs parents, sans qu’aucune suite ne soit donnée à ce dossier.

BCE a voulu être très clair en insistant sur le fait que ces deux dossiers faisaient partie des prérogatives du haut Conseil de la sûreté et qu’il allait falloir s’en occuper. Il a, par ailleurs, ajouté que ce dernier n’allait pas opérer comme un circuit parallèle à la justice et qu’il allait falloir s’occuper personnellement de ces deux dossiers.

Une façon de dire à Ennahdha : « Soit ! Vous maîtrisez la justice et vous contrôlez les magistrats, mais j’ai, moi aussi, mon mot à dire et il ne faudrait pas oublier l’opinion publique qui suit de près ces affaires », insinuant, peut être qu’il pourrait utiliser ses canaux pour faire pression, afin d’élucider ces affaires.

Comme quoi, on ne saurait jouer avec le feu et espérer s’en sortir indemne et on ne saurait trahir BCE et croire qu’il va se laisser faire !

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