La caméra de TunisieNumerique est allée, ce lundi, à la rencontre du citoyen, dans la ville de Béja, pour se renseigner sur les préparatifs de l’Aïd, et voir si le tunisien reste, tut de même, fidèle à ses traditions ancestrales, des courses incontournables de l’Aïd.
Il s’avéra, à partir de la réponse des citoyens interviewés que la crise a eu raison des plus téméraires, et les courses de l’Aïd ne démarrent, décidément, pas du tout, dans les étals de la ville.
Il semble que la crise a, profondément, entamé le pouvoir d’achat du consommateur, de façon à ce qu’il a été dans l’obligation de revoir ses priorités et le tunisien semble être devenu résigné à abandonner certaines habitudes, pour veiller au plus urgent et au prioritaire.
Ainsi, et de l’avis des citoyens, ce sont les charges de la vie et la cherté de la vie, en général, et non pas tant, les prix des vêtements de l’Aïd, qui les ont dissuadés d’en acheter pour leurs enfants.
Par ailleurs, et sur le marché des gâteaux de l’Aïd, la même morosité s’installe dans les magasins et, même dans les boulangeries, puisque le consommateur ne pouvant pas se payer l’achat de gâteaux prêts, puisque trop chers, s’est trouvé, aussi, dans l’impossibilité de préparer, lui-même, ses gâteaux à la maison, faute de matière première de première nécessité comme la farine, le sucre, l’huile, le beurre et tout le reste.
Il ne reste de l’Aïd que l’esprit de l’entraide et de solidarité qui caractérise la famille tunisienne qui pourrait sauver les apparences.
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