La situation des réserves hydriques en Tunisie est très critique. Cela fait, en effet, cinq ans qu’il n’a pas plu de façon suffisante. Cinq ans de sécheresse ont eu raison des réserves hydriques qui sont réduites au dessous du seuil critique. Ce qui a poussé, il y a quelques lois, le ministère de l’agriculture à prendre certaines mesures, dont les coupures provisoires de l’eau courantes sur les régions, mais pas que…
En effet, plusieurs autres mesures ont été décidées, mais, hélas aucune d’entre elles, ou, alors, trop peu, ont été appliquées. A commencer par les piscines que les propriétaires ont eu tout le loisir de remplir et d’en changer l’eau à volonté durant l’été, pour arriver aux stations de lavage automobiles qui ont continué à gaspiller l’eau par dizaines de mètres cubes, sans le moindre souci.
Résultat des courses, nous-nous retrouvons, aujourd’hui à un état critique sur le plan réserves hydriques, au point que le ministère de l’agriculture a décidé de poursuivre l’application de la mesure de coupures séquentielles de l’eau courante, jusqu’à nouvel ordre.
On va se contenter de cela, puisque c’est la seule mesure dont la responsabilité de mise en application relève du ministère de l’agriculture.
Pour les autres mesures, le ministère de l’agriculture étant dépourvu d’équipes de contrôle et de verbalisation, il va falloir attendre le bon vouloir des autres départements.
Mais force est de constater à quel point le président de la République a raison quand il répète à chaque occasion qu’il est primordial que les différents ministres travaillent de concert et dans le même sens. Et on ne peut que déplorer ce manque d’enthousiasme de la part des agents des autres départements pour mettre en œuvre les décisions du ministère de l’agriculture. C’est comme si ces décisions ne le concernent que lui, et ne concernent pas les richesses du pays en entier.
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