Les réseaux sociaux et les médias ne tarissaient pas, aujourd’hui, de commentaires à propos du sujet d’un examen de langue arabe proposé aux candidats devant passer le concours de « sixième », ou concours d’entrée aux collèges pilotes.
Le contenu du sujet avait de quoi suscité tout ce tollé. Aussi bien celui du texte choisi pour la partie étude de texte, que pour le sujet de a dissertation.
Les deux parties de l’examen comportant, en effet, un vocabulaire très au-delà des acquisitions d’apprentissage des élèves de sixième année de base, et des sujets, à la limite, anti pédagogiques puisqu’ils demandent aux enfants d’expliquer pourquoi on est obligé de rester au chômage après avoir réussi ses études supérieures.
On concède bien que les « lumières » du ministère de l’éducation aient voulu faire la promotion de l’enseignement professionnel ou technique, puisque c’est, désormais, le secteur porteur et à forte employabilité. Mais le faire de cette manière détournée et maladroite tait, vraiment, tiré par les cheveux.
On concède, aussi, que le ministère veut opérer un tamisage serré des candidats en vue de ne garder que l’élite pour les collèges pilotes. Mais là, on dirait bien qu’ils ont dépassé les bornes et les connaissances exigées des élèves dépassent leurs compétences. Et de cette façon, on risque d’avoir un résultat inverse, puisqu’on est en train de dégouter les enfants des études. Et on viendra, après se plaindre du fait que nos enfants désertent la langue arabe.
Sans oublier, bien évidemment, que ces « lumières » ont su choisir l’année pour faire l’étalage de leur science. Avec une année qui risque d’être blanche, qui a été longuement secouée par les grèves et autres formes de protestation des enseignants, et surtout, une année que les enfants auront accompli sans avoir eu la moindre évaluation de leurs acquisitions.
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