Pour la première fois, depuis le début des dérapages dans la gestion de la pandémie du covid, du temps du « général » Abdellatif Makki, la Tunisie semble s’être relancée sur le droit chemin de la lutte réelle contre ce mal.
Depuis, en effet, que le président de la République a chargé le directeur de la santé militaire, le Dr Mustapha Ferjani, de diriger les manœuvres, et de présider une salle d’opérations dédiée pour ce problème, la Tunisie ne cesse d’engranger les bons points et les victoires sur cette maladie.
Sur le plan de la vaccination, et grâce aux stocks de doses ramenées de partout dans le monde, conjugués aux efforts de toute la communauté médicale ainsi que ceux de la société civile, la Tunisie a enregistré de grandes avancées, et le taux d’immunisation de la population générale s’approche de façon significative des seuils de sécurité.
Par ailleurs, et pour ce qui est de la vraie gestion de la pandémie, en ce qui concerne les mesures préventives à prendre, l’équipe du Dr Ferjani a, encore une fois, fait preuve d’une maîtrise absolue. Pour la première fois depuis des mois, les décisions annoncées par la présidence de la République, sur proposition de la salle d’opération spéciale covid, ont été logiques et bien fondées.
En effet, l’équipe du Dr Ferjani a été à la hauteur de sa mission. Elle n’a pas suivi tête baissée, les demandes limite extrémistes, du comité scientifique, basées sur le raisonnement froid et implacable des médecins, surtout, parmi eux, les épidémiologistes, qui gèrent la population comme on gèrerait des chiffres. Et elle n’a pas cédé à la tentation du populisme qui a, souvent, caractérisé les décisions prises auparavant.
En effet, les décisions annoncées, hier par la présidence étaient logiques et suivaient un raisonnement scientifique infaillible, considérant la santé comme le bien être global, comme le définit l’OMS, y compris le bien-être psychologique et social. Le tunisien avait, en effet, un besoin urgent de respirer, mais il fallait rester prudent.
La solution a été simple : Du moment que la situation épidémiologique dans le pays le permettait, il n’y avait pas de mal à assouplir quelques mesures comme l’horaire du couvre feu, les fêtes en plein air, la reprise des marchés hebdomadaires et des prières du vendredi…
Mais, par contre, comme le péril pouvait venir du maudit variant Delta et autres qui sévissent à l’étranger, l’équipe a, tout logiquement, renforcé les mesures aux postes frontaliers. Aussi simple !
Un grand Bravo, donc, à cette équipe ! Et bon vent !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires