La crise politique en Tunisie, qui commence à s’éterniser, suite à la décision prise par le président de la République, Kaïs Saïed, de geler le parlement et de limoger le chef du gouvernement, voilà, déjà, 20 jours, mais qui n’a pas été suivie de mesures alternatives palpables, plongeant le pays dans l’inconnu, et le flou intégral, commence à inquiéter. Et çà commence à inquiéter, pas seulement en Tunisie, mais bien au delà des frontières… A Washington, par exemple !
C’est dans cette optique qu’une délégation américaine de haut niveau conduite par le vice conseiller à la sûreté nationale américain, a rendu visite, ce vendredi, au président Kaïs Saïed, pour lui transmettre une lettre du président américain, Joe Biden. Le contenu de cette lettre qui n’a, bien évidemment, pas été divulgué, peut, néanmoins, être deviné à travers le dialogue qui a animé cet entretien.
Kaïs Saïed a, en effet, tenu à rassurer son interlocuteur sur le fait que son action était, d’un côté conforme aux dispositions de la constitution, et d’un autre, qu’il a répondu aux attentes de son peuple, après les nombreuses crises qui ont étouffé le pays, notamment les dégâts occasionnés par la corruption et les corrompus. Il a, par ailleurs, insisté à démentir les allégations de certaines parties qui prétendent qu’il a commis un coup d’Etat et a tenu à rassurer ses interlocuteurs, quant aux libertés et droits, en Tunisie.
De son côté, le hôte de Saïed a tenu à l’informer de l’intérêt accordé par Joe Biden à ce qui se passe en Tunisie, et a rappelé les liens d’amitié entre les deux pays, ainsi que le souci des USA du cheminement démocratique en Tunisie. Il a précisé que la direction américaine demeure attentive et dans l’expectative de la suite des évènements en Tunisie.
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