Société

Tunisie – Déjeuner à la résidence de l’ambassadeur US : Réaction de nos politiques par rapport à la délégation parlementaire US

Tunisie – Déjeuner à la résidence de l’ambassadeur US : Réaction de nos politiques par rapport à la délégation parlementaire US

Un déjeuner a été organisé, hier samedi, à la résidence de l’ambassadeur américain à Tunis. Un déjeuner auquel avaient été conviés de nombreux représentants de la classe politique tunisienne, ainsi que de la société civile tunisienne, notamment celle financée par les fonds américains.

Attaque frontale de Kaïs Saïed par Samira Chaouachi

Côté présence, les américains ont, manifestement, essuyé un dur échec, puisque de nombreux partis politiques ont rejeté l’invitation, jugeant cette « réunion » comme une ingérence américaine dans les affaires internes du pays. Plusieurs ONG tunisiennes, ont, elles aussi, boycotté ce déjeuner, malgré qu’elles étaient en grande partie financées par les aides américaines.

Outre les députés islamistes, représentant la partie instigatrice de la visite des parlementaires américains, étaient, notamment, présents à ce déjeuner, Samira Chaouachi, Marouène Felfel, Hatem Mliki, ainsi qu’un journaliste exerçant à l’ARP.

Si Hatem Mliki a, en quelque sorte, défendu la position du président tunisien, et assuré à ses hôtes que ce qui a été entrepris était nécessaire pour rétablir l’Etat de droit, Samira Chaouachi, elle, a été d’une virulence extrême envers Kaïs Saïed, l’accusant d’être à l’origine du retard de la mise en place de la cour constitutionnelle, et à l’origine de tout le mal qui existe, en ce moment, en Tunisie, scellant, ainsi, la position définitive de son parti par rapport au président de la République.

Les principales « recommandations » des sénateurs américains

Concernant le contenu des débats, les sources de TunisieNumerique ont affirmé que les américains ont réitéré leur exigence de rétablir le parlement, avant toute chose. Ils ont, néanmoins, consenti à ce que l’ARP subisse certains réajustements, dont ils laissent les détails au bon vouloir de la classe politique tunisienne. Les américains ont recommandé, d’autre part, que le chef du prochain gouvernement soit un économiste. Ce qui faciliterait le déblocage des fonds à l’international. Mais ils ont, aussi, fait part de leur condition à ce que le gouvernement soit soumis à la bénédiction de l’ARP, comme condition principale pour qu’il soit solvable auprès des instances internationales.

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