Des syndicalistes ont protesté, ce mercredi 26 août devant l’hôtel Saphir, pour manifester contre « les pratiques « antidémocratiques » du bureau exécutif de l’UGTT.
Le conseil national de l’UGTT avait appelé ce matin à un congrès exceptionnel ayant pour objet la révision de la loi organique de l’Union générale tunisienne du travail, y compris l’article 20 de ladite, loi interdisant un troisième mandat successif.
Le conseil a précisé à cet effet qu’il s’agit d’un congrès « non électoral ».
Déjà indignés par l’idée même du projet de révision de cet article, l’organisation d’un congrès où leurs votes ne seront pas pris en considération, a suscité ironie et colère de plusieurs syndicalistes.
Il est à noter que, si elle est adoptée, la nouvelle loi permettra à Noureddine Taboubi de postuler à un nouveau mandat de cinq ans (2021-2026) à la tête de l’Ugtt.
Elle permettra également à plusieurs membres du bureaux exécutif actuel tel que Samir Cheffi, Sami Tahri, Bouali M’barki, Hfaiedh Hfaiedh, de se porter de nouveau candidats au bureau exécutif de l’organisation.
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