Société

Tunisie – Deux écarts de langage irresponsables… Et tout est tombé dans l’eau !

Tunisie – Deux écarts de langage irresponsables… Et tout est tombé dans l’eau !

Nos éminents présidents ne semblent, décidément, pas capables de maîtriser leurs émotions et leur langage. Ils sont trop impulsifs, et n’ont pas l’air d’avoir compris qu’avec leurs statuts et leurs postes de responsabilités, ils devraient apprendre à se contrôler et à adopter un langage plus mesuré, et se soumettre aux règles de la diplomatie. Une règle de premier ordre, quand on prétend être président.

Alors qu’en Tunisie, rien ne va plus… Alors que toutes les institutions de l’Etat sont au point mort… Alors que le pays sombre dans une crise sans précédant, sanitaire, politique et socioéconomique… Et alors qu’on commençait à espérer entrevoir une petite lueur de bout du tunnel… Ne voilà-t-il pas que nos deux éminents  présidents, celui de la République et celui de l’assemblée, se laissent aller à leurs écarts de langage, en tenant des propos inappropriés,  qui ont profondément déplu et déçu, au niveau de la centrale syndicale de l’UGTT, qui était le seul promoteur du processus de réconciliation et de dialogue. Et, du coup, nous voilà repartis au point « zéro », puisque le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi a mal digéré que le président de la république le traite de non nationaliste, ou qu’il qualifie la première expérience de dialogue national, pourtant primée par un prix Nobel, de « non dialogue ». Et il a mal digéré la déclaration du Cheikh Ghannouchi quand il a accusé tous les travailleurs du pays de fainéantise, assurant qu’ils veulent être payés pour huit heures de travail, alors qu’ils n’en assurent, même pas, un quart d’heure.

Tabboubi s’est, en effet, emporté devant tant d’ingratitude face à ses efforts et aux efforts de tout le monde. Il était écœuré, et il a fini par céder à la pression de la direction de l’UGTT qui a, en représailles, exigé le retrait de l’initiative du dialogue national, lancée il y a des mois par la centrale syndicale.

Et, bien, maintenant, il n’y a plus de dialogue national, et encore moins de remaniement ministériel… Et tant pis pour tout le Monde !

Et que vive la Révolution qui a amené ces spécimens là où ils se trouvent !

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