Comme tout le monde le sait et comme cela a été démontré, le long des dix dernières années, Ennahdha n’a pas fini de jouer à la veuve noire. Il s’agit d’une araignée venimeuse qui, une fois qu’elle s’est accouplée avec son partenaire, le dévore littéralement.
En effet, depuis dix ans, on n’a pas cessé de le dire: personne n’a réussi à approcher Ennahdha sans se brûler les ailes. Ce fut le cas de Marzouki, de Ben Jaâfer, de feu Béji Caïed Essebsi et on en passe…
Avant d’avoir appris à user de pare-chocs, Ennahdha s’était habituée à user de pare-buffles… Ces fortifications métalliques qu’on fixe sur le devant des voitures et qui font beau, qui rutilent, qui donnent une impression de puissance, mais qui sont surtout là pour encaisser coup sur coup, jusqu’à l’usure totale… Moment auquel on peut les jeter et en mettre de nouveaux.
Le pare-buffles d’Ennahdha, en ce moment, semble être le chef du gouvernement, Hichem Mechichi qu’elle a su récupérer quand il a été lâché par Saïed et qu’elle utilise depuis, pour régler ses comptes avec le même Saïed.
Il semble, au point où en sont les choses, vu le blocage où est arrivé le pays et vu qu’on ne trouvera pas une issue sans s’asseoir autour d’une table de dialogue, qu’il ne serait pas étonnant qu’Ennahdha se débarrasse de son pare-buffles, tout cabossé, pour se refaire une virginité et rejoindre tout le monde autour de la table du partage de la tarte… Euh… du dialogue national !
Au jeu où le premier qui attaque est celui qui gagne, Mechichi a tout intérêt à faire attention à ses arrières et à se méfier de la veuve noire!
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