Les enseignants, ainsi que les élèves et leurs parents, parmi ceux qui ont suivi convenablement, leurs cours, depuis la rentrée, n’en démordent pas. Ils sont désespérés de voir tous leurs efforts, et, parfois, toutes leurs dépenses parties en fumée. On parle, entre autres, des élèves de l’enseignement privé, mais aussi de nombreux élèves de l’école publique, qui croyaient avoir tiré leur épingle du jeu, en ayant la chance de suivre les cours de façon normale. Et qui se retrouvent, lourdement, pénalisés par une décision du ministre qui ne tient nullement en compte leurs intérêts, ni leurs efforts.
En effet, la décision de reporter les examens du premier trimestre au mois de janvier, après les vacances, a été prise, quelques jours, à peine, avant la date prévue de ces examens. Et monsieur le ministre semble ignorer qu’il y a des gens qui ont travaillé, et dur. Il y a des parents qui ont tout mis pour bien préparer les examens de leurs enfants. De l’argent a, parfois été injecté en cours particuliers et autres, pour améliorer les chances de ces élèves. Or, voilà que tous ces efforts se sont avérés vains, puisque les élèves, ainsi que leurs parents ne pourront pas maintenir le rythme effréné de la préparation des examens, jusqu’à leur tenue au mois de janvier. C’est comme si un athlète qui était parti pour un sprint de 100 mètres, se voit dire à quelques mètres de l’arrivée, alors qu’il s’était donné à fond, qu’il va devoir continuer à courir sur 5000 mètres. Autant dire, qu’il sera, fatalement, pénalisé, et ne pourra que très difficilement, achever sa course.
C’est le dilemme qui se présente, en ces jours, aux élèves et à leurs parents. Que vont-ils faire durant cette période de report ? Vont-ils prendre leurs vacances, ou vont-ils être obligés de continuer des révisions à n’en plus finir, et maintenir un rythme qui s’avèrera trop soutenu pour être prolongé ?
Drôle de situation tout de même, où ceux qui ont travaillé sérieusement, se voient pénalisés au détriment de ceux qui ont fait grève !
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