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Tunisie – Excellente sortie médiatique de Taoufik Charfeddine

Tunisie – Excellente sortie médiatique de Taoufik Charfeddine

Le ministre de l’intérieur, Taoufik Charfeddine, a réussi, ce lundi soir, de façon brillante, sa sortie médiatique. Et pour un baptême du feu, on peut reconnaitre qu’il l’a bien réussi !

Sur la forme, Charfeddine est paru dans le costume d’un homme d’Etat, responsable et engagé. Il a parlé de manière impliquée, montrant à quel point il prend son rôle, et sa mission, au sérieux. Il a fait preuve d’un engagement sans faille dans la défense des intérêts du pays et des citoyens. Charfeddine a, par ailleurs, adopté un langage clair et simple, sans langue de bois, sans faux mystères, et sans s’entremêler les jambes dans les méandres des termes juridiques purs et durs. Il est, surtout paru comme un homme sur de lui, qui sait ce qu’il fait et qui l’assume complètement, sans vouloir s’en cacher.

Sur le fond, Charfeddine a sur répondre aux attentes de tout le monde, en rapport avec les renseignements qu’on attendait. Il a tout dit, sans rien dire de compromettant, qui pourrait déranger le cours des enquêtes judiciaires. Il a déballé un pan des activités répréhensibles des personnes assignées à résidence, laissant comprendre que ce qui reste à découvrir est immense. Il a expliqué les dispositions prises dans la gestion de cette affaire, et les raisons qui l’ont poussé à prendre de telles décisions. Il s’est, au passage, permis un croche pied à l’appareil judiciaire, histoire de montrer à quel point le président de la République a raison quand il en veut à certains magistrats totalement dévoués à certaines personnalités.

Mais le coup de maitre de Charfeddine aura été celui d’avoir coupé l’herbe sous les pieds de ses détracteurs. Ce qui témoigne de sa grande connaissance de leurs méthodes peu orthodoxes. Sachant pertinemment, qu’ils allaient lâcher sur lui leurs « amis et alliés » de l’étranger, il a anticipé en démontrant au monde entier que l’affaire dans laquelle était assigné à résidence Noureddine Bhiri,n’est nullement politique, comme ils se plaisent à le prétendre. Mais une affaire de terrorisme. Ajoutant  que la lutte contre le terrorisme est le devoir de chacun dans ce monde, et insinuant qu’en faisant cette guerre au terrorisme, l’Etat tunisien défendait, aussi, les intérêts des autres pays, qui ont sont les malheureuses victimes !

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