À l’issue du quinzième sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui s’est tenu à Banjul, capitale de la Gambie, le dimanche dernier, la délégation tunisienne a exprimé des réserves sur les déclarations concernant la question palestinienne.
Les documents finaux du sommet mentionnaient les “frontières du 4 juin 1967”, “la solution à deux États” et “Jérusalem-Est”. Cependant, la Tunisie a réaffirmé sa position inébranlable et son soutien inconditionnel au peuple palestinien dans sa lutte pour récupérer ses droits légitimes et imprescriptibles, et son soutien à l’établissement de son État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Jérusalem comme capitale.
Des thématiques variées au cœur de la coopération
Le communiqué final du sommet, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères tunisien, a couvert de nombreux aspects de la coopération islamique, notamment dans les domaines politique, économique et culturel.
Le document a également abordé la situation des minorités musulmanes dans certains pays non membres de l’organisation, en plus de publier la déclaration de Banjul et la résolution spécifique sur la question palestinienne et Jérusalem.
Un rapprochement régional renforcé
Le communiqué a également salué la tenue d’une réunion consultative entre les dirigeants de la Tunisie, de l’Algérie et de la Libye à Tunis le 22 avril dernier, à l’initiative du président tunisien Kais Saied.
Cette rencontre a confirmé la volonté des trois chefs d’État de renforcer la consultation et la coordination pour soutenir la sécurité, la stabilité et le développement de la région, ainsi que de renforcer sa résilience.
L’importance de l’échange d’analyses, d’évaluations et d’informations sur le phénomène du terrorisme, la traite des êtres humains, les drogues et la criminalité organisée, qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, a été soulignée.
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