Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, a affirmé, lors de sa rencontre ce jeudi soir avec une délégation du Syndicat national des journalistes tunisiens, présidée par Ziad Dabbar, « l’engagement du ministère à surveiller le comportement de ses cadres et à faire face à toute violation susceptible d’entraver le travail des journalistes », selon ce qu’a déclaré le Syndicat dans un rapport sur la réunion qu’il a publié sur sa page Facebook.
Le SNJT a ajouté qu’il avait été convenu, lors de la réunion, qui s’est tenue au siège du ministère, sur quatre points, dont le premier était l’engagement du ministère dans son rôle de protection des journalistes lors de leur travail sur le terrain. Le deuxième point de l’accord concernait l’engagement du ministère de l’Intérieur à faciliter l’accès des journalistes à l’information nécessaire depuis tous ses services.
Les deux parties ont, également, convenu de développer un « partenariat stratégique » entre les deux parties et de faciliter la délivrance de documents administratifs aux journalistes, compte tenu du caractère particulier du travail journalistique.
Le Syndicat des journalistes avait posté, hier, une publication accusant le ministère de l’Intérieur d’être « impliqué dans des attaques systématiques contre des journalistes », sur fond de journalistes arrêtés, empêchés et détenus par le personnel de sécurité alors qu’ils les photographiaient dans l’espace public de la capitale et de la région d’Al-Amra dans le gouvernorat de Sfax.
Dans cette déclaration, le syndicat estime que son partenariat avec le ministère de l’Intérieur en matière de sécurité des journalistes, entamé en octobre 2017, « a été vidé de sa valeur compte tenu de l’absence de l’efficacité requise pour faire face aux problèmes sécuritaires répétés ».
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