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Tunisie-Habib Jemli: « L’exécution d’attentats politiques est fort probable dans les jours à venir »

Tunisie-Habib Jemli: « L’exécution d’attentats politiques est fort probable dans les jours à venir »

Le Chef du gouvernement « non adopté par le Parlement », Habib Jemli a déclaré lors d’une émission diffusée sur les ondes d’une chaine radio privée, le 16 décembre 2020, que toutes les composantes de la scène nationale ont participé d’une manière directe ou indirecte à la détérioration de la situation en Tunisie

« Certaines parties n’ont pas assimilé les notions de pratiques de la démocratie, et veulent changer le régime de l’Etat soit en exécutant des agendas étrangères ou par le pouvoir militaire » a-t-il expliqué en faisant allusion aux propos de Chef du Courant Démocrate Mohamed Abbou.

« Il n’existe aucun pays souverain ou civilisation croissante bâtie sur les bases des coups d’Etat et des putschs » a-t-il martelé, pour mettre en évidence la cause nihiliste de tous ceux qui appellent à l’anarchie.

Selon Jemli, les politiciens exploitent le désespoir des tunisiens marginalisés pour les pousser à l’insurrection et à la chute du système. Le peuple ne sait pas qu’ainsi le pays sombrera à nouveau dans la dictature.

Quant aux menaces de mort et d’attentats politiques, notamment à l’encontre de Abir Moussi, il a accusé les parties qui sèment le trouble dans le pays. Ces derniers, en effet, veulent déstabiliser le pays pour générer un état de congestion et une vague de colère populaire. Les attentats politiques s’avèrent un de leurs moyens efficaces pour déclencher cet effet.

Soulignant que cela s’est produit plusieurs fois en allusion aux meurtres de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. De ce fait, il a tenu l’Etat responsable quant à la protection des personnalités politiques menacées de mort.

D’autres part, Habib Jemli a saisi l’occasion pour s’adresser à Kais Saied: « Tu es entré par la grande porte, j’ai confiance et espoir que tu vas tenir à la pratique de la démocratie et à la Constitution, même si tu comptes la modifier, veille à ce que cela s’effectue pacifiquement et démocratiquement»

Il a, en outre, déclaré que si il était au pouvoir, il aurait protégé Abir Moussi, la qualifiant de « personnalité nationale » nécessitant la protection quelque que soit ses positions ou ses idéologies, indiquant que cela va de soit pour les autres personnalités politiques.

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